Céréales Le blé en baisse

Lors des derniers appels d’offres passés par l’Algérie, les opérateurs ont pu constater que les prix pratiqués pour le blé américain étaient de nature à avantager les marchandises de cette origine dans ce marché stratégique pour la France. « Il s’agit d’une correction pour éviter d’être déconnecté », expliquait Marion Cassagnou, analyste au cabinet Agritel.

Le cabinet indique dans une note que le blé trouve du soutien dans la confirmation du rejet d’un bateau argentin à destination de l’Algérie, confirmant les craintes sur la qualité de la récolte encore en cours sur l’Argentine. Ce dernier est un concurrent majeur pour l’origine France, habituellement en début d’année civile, sur des destinations importantes comme le Maghreb.

De nombreux analystes pensent que les surfaces de blé d’hiver ensemencées aux USA pourraient être au plus bas depuis 100 ans. Informa (Vantage) affiche une estimation de surfaces de 12,7 Mha, contre 13,2 Mha emblavés l’an passé.

Sur le plan monétaire, l’euro montait face à un dollar affaibli par des propos jugés conciliants du patron de la Banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, vendredi sur les taux d’intérêt. Vers 17h00, l’euro s’échangeait à 1,1466 dollar, contre 1,1395 vendredi soir.

À la clôture sur Euronext, la tonne de blé reculait de 1,75 euro sur l’échéance de mars, à 205,25 euros, et sur celle de mai de 1,25 euro, à 206,75 euros.

La tonne de maïs, quant à elle, était inchangée sur l’échéance de mars, à 182,25 euros, et sur celle de juin, à 185,50 euros.

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